Durant toute la saison 2004/2005, des joueurs ont confirmé leur talent, d'autres se sont révélés. Cette semaine, Maxifoot vous dévoile l'équipe type au complet avec les milieux et les attaquants, découvrez également tous les autres prétendants !

Après chaque journée de championnat, Maxifoot a composé son équipe type. Le meilleur "onze" et cinq remplaçants ont été choisis selon leurs performances. Un joueur présent dans l'équipe type a reçu trois points, celui qui était sur le banc un point. A la fin des matches aller et au regard de ces résultats, en tenant compte de la complémentarité des joueurs, voici «L'équipe type 2005» réalisée par Maxifoot.

Équipe type de la saison 2004/2005 :

Remplaçants

12. Habib Beye (Marseille)
13. Jérémy Toulalan (Nantes)
14. Olivier Monterrubio (Rennes)
15. Sébastien Mazure (Caen)
16. Tony Sylva (Lille)

En détails...

Grégory Coupet (31 ans, Lyon)

Il a tout de suite mis Lyon sur les bons rails en faisant un remarquable début de saison. Plus brillant que les autres années, il ne fait jamais de fautes grossières. Sa régularité, son influence mentale dans le groupe en font sans conteste le meilleur gardien de notre Championnat et même Barthez a vu sa place en équipe de France encore un peu plus mise en danger… Malgré une blessure avant la trêve, Grégory est revenu encore plus fort. Pour le plus grand bonheur de l'OL.

Anthony Réveillère (25 ans, Lyon)

Il exprime enfin tout le talent qu'on lui prêtait. Sa vitesse et sa technique font des ravages sur son aile lorsqu'il est en confiance comme cette saison. En pleine forme physique, il ne lâche rien défensivement et il est souvent le premier contre-attaquant. Désormais passeur décisif, par trois fois, grâce à ses centres de plus en plus ajustés, il est devenu une véritable arme offensive pour l'OL. Son récent retour en Sélection est justifié.

Efstathios Tavlaridis (24 ans, Lille)

Le Grec est un roc. Très puissant dans les duels, il compense une légère lenteur par un placement irréprochable. Sa relance est propre et il est doté d'un impeccable jeu de tête. Patron de la défense lilloise, Il n'hésite pas à donner de la voix pour replacer ses coéquipiers. L'ancien Gunner avait surpris la saison passée, il n'a fait que confirmer. Lille a largement profité de son talent pour finir deuxième avec le même rang en ce qui concerne la sûreté de sa défense.

Cris (27 ans, Lyon)

Il avait échoué lors d'un premier passage en Europe, à Leverkusen, il n'a pas raté pas sa deuxième chance. Bien intégré à Lyon grâce à ses compatriotes brésiliens, il a tout de suite trouvé ses marques sur le terrain. A l'image de Tavlaridis, sa rigueur dans les duels, son placement et son jeu de tête sont excellents. Très dangereux offensivement sur les coups de pied arrêtés, il y a inscrit trois buts. Mais il a été surtout prépondérant défensivement en participant activement à l'imperméabilité de l'OL en Championnat, seulement 22 buts concédés.

Eric Abidal (25 ans, Lyon)

Sa puissance et sa vitesse lui font faire de réelles différences dans son couloir gauche. Il peut déborder son adversaire ou rattraper des coups mal engagés suite à ses montées. Seul un manque de précision et d'application dans certains de ses centres lui portent encore préjudice pour s'affirmer comme un grand latéral. Nul doute cependant qu'après l'expérience accumulée tout au long de cette saison il va rapidement s'en rapprocher. D'ailleurs, d'autres grands d'Europe que l'OL lui feraient déjà les yeux doux.

Mahamadou Diarra (23 ans, Lyon)

Elu joueur de l'année suite à notre classement de L'équipe type ! Athlétique, briseur d'offensives adverses, il est le complément idéal de l'explosif Essien. Ses relances et ses transversales sont de plus en plus précises et décisives alors que ses gestes défensifs sont économes et précis. Il ne lâche rien et insuffle sa hargne à ses coéquipiers. La maturité venant, il s'affirme comme l'un des meilleurs numéro 6 du continent. Pour preuve, les plus grands clubs européens lui font la cour. Mais avec lui, l'OL n'est-il déjà pas un grand ?

Mickaël Essien (22 ans, Lyon)

Là où le «bison» passe, les adversaires trépassent. Son incroyable puissance physique lui permet de ne pas perdre un duel, ou presque, et sa technique, de plus en plus fine, l'autorise à faire des chevauchées, des actions décisives et même à marquer du pied comme de la tête. Footballeur moderne par excellence, il a brillé de mille feux lors des six premiers mois avant de baisser quelque peu de pied. A seulement 22 ans, on ose imaginer où son talent va le mener et jusqu'où va-t-il pouvoir transporter l'OL, si les sirènes étrangères, surtout celle de Chelsea, ne le font pas succomber…

Juninho Pernambucano (30 ans, Lyon)

Ses coups de patte extraordinaires avec ses coups francs venus d'un autre monde, dont six pour cette seule saison, ont encore fait la différence pour l'OL. Toujours décisif dans les grands moments, il est même le meilleur buteur du club avec 13 réalisations. Son activité et sa vista en font la pierre angulaire du triangle magique des Gones. Il apporte la tranquillité et l'expérience à une équipe qui fait peur à ses adversaires rien qu'en les forçant à éviter de faire des fautes aux abords de la surface…

Pascal Feindouno (23 ans, St-Etienne)

Il avait besoin de changer d'air, celui vivifiant des Verts l'a responsabilisé. Responsable technique de l'équipe, ses dribbles ou ses ouvertures nous régalent, il s'est appliqué à délivrer huit passes décisives à ses coéquipiers tout en terminant meilleur réalisateur du club avec treize buts. Loin du cocon bordelais, mais à nouveau proche de son «père» footballistique, Elie Baup, il reprend sa carrière là où tout le monde l'avait considéré après le titre des Girondins en 1999 : tout en haut de l'affiche des joueurs de L1.

Mamadou Niang (25 ans, Strasbourg)

Il a aligné des performances de très haut niveau lors des derniers mois. Ses courses folles et ses dribbles chaloupés ont désarçonné toutes les défenses du Championnat. Sa maladresse relative l'a peut-être empêché de titiller les meilleurs buteurs mais avec douze buts inscrits et quinze pour son compère Pagis, ils forment la doublette la plus prolifique de L1. C'est avec son retour au premier plan que Strasbourg s'est sauvé et s'est qualifié pour l'UEFA en remportant la Coupe de la Ligue.

Alexander Frei (25 ans, Rennes)

Vingt buts la saison dernière, encore vingt cette année ! Meilleur buteur du Championnat, il enfile les buts comme des perles en profitant des centres au cordeau de son compère Monterrubio. Véritable renard des surfaces, il n'en reste pas moins un joueur doué techniquement puisqu'il a marqué du droit, neuf fois, du gauche, quatre fois, et qu'il est de loin le meilleur buteur de la tête avec sept réalisations. Avec sa relative petite taille et sa vitesse limitée, il nous montre que la recherche à tout prix de l'avant-centre moderne est déjà caduque et que la précision et le flair sont avant tout les privilèges des grands buteurs !

Les remplaçants...

12. Le Marseillais Habib Beye n'a cessé de se bonifier au fil de la saison. Toujours aussi fort dans les duels grâce à ses tacles rageurs, sa concentration et son placement se sont améliorés. Joueur le plus régulier de l'OM, il a su tenir la baraque sur et en dehors du terrain même si cela n'a pas réellement suffi par manque d'implication de certains autres de ses coéquipiers.

13. Le Nantais Jérémy Toulalan a sauvé bien des plumes aux Canaris. Récupérateur infatigable et maître à jouer, il remet sans cesse ses coéquipiers dans le sens du jeu. Ses hautes performances ont été régulières même si on peut regretter qu'il soit souvent blessé.

14. Le Rennais Olivier Monterrubio est le meilleur passeur de L1 avec treize offrandes, dont la moitié pour son compère Frei. Sa capacité à centrer sans déborder et son jeu à une touche ont souvent fait la différence pour Rennes, essentiellement à domicile. Il est aussi buteur avec neuf réalisations dont cinq pénalties.

15. Le Caennais Sébastien Mazure est LA révélation offensive de la L1. Pour sa première saison au sein de l'élite, il a tout fait pour sauver Caen de la descente. Ses treize buts et ses six passes décisives le prouvent. En vain…mais sa vitesse, sa technique et son intelligence de jeu vont resservir la saison prochaine à ce niveau pour sûrement le plus grand plaisir des Verts.

16. Le Lillois Tony Sylva est enfin titulaire en L1. Le LOSC lui a donné sa chance et ne peut que s'en réjouir. Son calme, sa détente et sa sûreté dans les prises de balles ont bien souvent rassuré ses défenseurs. Pour preuve, la place des Nordistes au classement avec la deuxième meilleure défense du Championnat.

D'autres gardiens se sont distingués : on peut saluer le retour au premier plan de Letizi qui a bien aidé le PSG à surnager. L'Auxerrois Cool est à créditer de très bonnes prestations alors que le Rennais Isaksson, clone de Cech, peut être décisif mais manque encore de régularité. Si Barthez a alterné le très bon et l'ordinaire, le Monégasque Roma a assuré comme toujours. Mentions spéciales au Stéphanois Janot, invaincu depuis début novembre à Geoffroy-Guichard, au Lyonnais Puydebois, auteur d'un remarquable intérim à la place de Coupet et au Caennais Planté qui a brillé sur quelques matches. Revault, très sûr avec Toulouse, et le Strasbourgeois Cassard, qui a détrôné Vercoutre, ont également très bien fait leur boulot. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

D'autres défenseurs se sont distingués : On a apprécié le retour en forme du Lyonnais Caçapa ainsi que la solidité des Lillois Schmitz et Vitakic, comme celle du Marseillais Méïté. Toute la défense toulousaine a été bonne avant de sombrer en fin de saison. Le Brésilien de Monaco, Maïcon, a peut-être montré un potentiel offensif incomparable en France mais il souffre encore de certains manques défensifs. Ses compères monégasques, Givet, Squillaci et Evra, n'ont pas été aussi réguliers que la saison passée alors que Déhu, à l'OM, a souffert de blessures et que le Parisien Yepes s'est très bien repris après des débuts délicats. Les jeunes Auxerrois, Sagna et Kaboul, ont impressionné et sont des révélations tandis que le «vieux» Stéphanois Hognon a souvent été décisif pour les Verts avec son compère Z.Camara, revenu à un très bon niveau. Les Lensois Hilton et Assou-Ekotto ont également montré du talent, tout comme le Sochalien Monsoreau, le Strasbourgeois Boka ou en encore Chimbonda, bien méritant à Bastia. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

D'autres milieux se sont distingués : Les deux Lillois, Makoun et Bodmer, se sont illustrés et sont les joueurs de base du LOSC gagnant avec le jeune Dumont comme révélation de la seconde moitié de la saison. Idem à St-Etienne où Zokora et Sablé ont été prépondérants. L'Auxerrois Be.Cheyrou s'est affirmé en étant le joueur le plus régulier de son équipe mais Kalou peut apparaître toujours aussi brillant. Au PSG, M'Bami a souvent remis l'équipe dans le bon sens avant sa longue blessure. Le Bordelais Mavuba a poursuivi sa progression en étant le seul joueur de champ à disputer l'intégralité des 38 matches de L1. Le Rennais Källström est apparu moins rayonnant au début de saison avant de retrouver son influence dans la deuxième partie avec Sorlin et Didot qui se sont fait remarquer sur toute la durée du Championnat. Le Bastiais Sidibé a montré l'exemple, tout comme Leroy pour Lens. Le Niçois Vahirua a retrouvé sa vivacité et son culot en étant replacé en milieu droit. Le Messin Ribéry a étonné tout le monde de par ses dribbles et accélérations avant de partir pour Galatasaray. Le Parisien Pancrate et le Strasbourgeois Arrache se sont illustrés avant de retrouver le banc… Si les Ajacciens Demont et Ouadah ont été les grands artisans du maintien de leur club en L1, Courtois a quand même réussi à se mettre en évidence avec Istres. Devant comme derrière, le Lyonnais Malouda, le Sochalien Isabey et le Stéphanois Hellebuyck se sont multipliés au service du collectif. A l'OM, Pedretti et Costa ont fortement déçu mais on y a vu briller par intermittence le jeune Nasri. A Monaco, Bernardi a également quelque peu faibli et c'est Plasil qui s'en est le mieux sorti sur la saison. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

D'autres attaquants se sont distingués : Le Parisien Pauleta a encore marqué son quota non négligeable de buts. L'armada monégasque composée de Kallon, Saviola et Chevanton s'est souvent fait voler la vedette par Adebayor. Le Lyonnais Govou a flambé en fin de saison alors que Wiltord a su apporter toute son expérience. Le Strasbourgeois Pagis, le Bordelais Chamakh, le Toulousain Moreira et l'Auxerrois Benjani ont montré leur talent de finisseur. Le Lensois Utaka est toujours aussi imprévisible alors que Moussilou et Odemwingie ont bien su finaliser le jeu collectif des Lillois. Mention spéciale aux deux révélations brésiliennes, le Sochalien Ilan et l'Ajaccien Lucas, buteurs prolifiques. La plus belle découverte a été le jeune Sochalien Menez, mais ce dernier semble avoir déjà du mal à digérer son éclosion précoce. La liste n'est peut-être pas exhaustive…

C'était l'équipe type de 2004/2005 de Maxifoot. Merci à tous de nous avoir suivi toute la saison, bientôt, vous retrouverez les meilleurs joueurs de la première journée de la saison 2005/2006 avec tous les classements !