Luis Oscar Gonzalez, dit Lucho, est la première recrue de l'Olympique de Marseille. Le milieu argentin du FC Porto passera la visite médicale et signera dans la foulée vendredi. Une arrivée qui lève le voile sur le nouveau visage de l'entrejeu marseillais façonné par Didier Deschamps.

Enfin ! L'Olympique de Marseille tient sa première recrue. Et pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit du milieu argentin du FC Porto, Lucho Gonzalez (28 ans, 23 matches de Superliga portugaise en 2008-09, 9 buts). Le club phocéen a annoncé mardi dans la soirée avoir trouvé un accord avec le FC Porto pour le transfert de l'international (43 sélections, 6 buts avec l'Albiceleste). Une transaction conclue à hauteur de 18 millions d'euros, d'après le communiqué de confirmation posté sur le site officiel du club champion du Portugal. Soit la recrue la plus coûteuse de l'histoire marseillaise. L'international argentin doit encore passer la visite médicale avant de parapher son nouveau contrat, d'une durée de quatre ans. Il rejoindra ensuite le groupe olympien lors du stage à Evian.

Entamées voici plusieurs semaines, les négociations n'ont pas été simples à conclure. Plusieurs fois, le transfert a pu paraître menacé, mais les deux parties ont donc fini par tomber d'accord. Sur la Canebière, le dix-huitième Argentin à rejoindre l'OM devrait toucher un salaire annuel de 2 millions d'euros nets.

M'Bia prochain renfort ?

Après quatre saisons remarquables sous la tunique des Dragons, Lucho Gonzalez va se frotter à un nouveau défi. Son nouvel entraîneur, Didier Deschamps, attend beaucoup de lui. Aux côtés de Benoît Cheyrou dans l'axe, l'ancien de River Plate sera chargé d'une double mission : récupérer un maximum de ballons et servir de première rampe de lancement aux offensives olympiennes. Le trident de l'entrejeu imaginé par Didier Deschamps manque encore de son élément le plus défensif : pour ce poste de «sentinelle» , c'est le Camerounais du Stade Rennais, Stéphane M'Bia, qui tient la corde, un départ de Lorik Cana, convoité sérieusement par Hambourg, apparaissant comme de plus en plus inéluctable.