Alou Diarra sera-t-il toujours Bordelais après la trêve ? Pas sûr. Si le président des Girondins, Jean-Louis Triaud, affirme ne pas avoir été contacté par Manchester City, qui suit de près le milieu de terrain, l'agent de l'international tricolore continue lui d'entretenir le flou autour de l'avenir de son client.

Alou Diarra ne sera peut-être plus Bordelais après la trêve.

Après le faux départ, le vrai départ ? Courtisé par l'Olympique de Marseille l'été dernier, Alou Diarra était finalement resté à Bordeaux alors que son transfert semblait en bonne voie. Six mois plus tard, le capitaine des Girondins figure cette fois en très bonne position sur les tablettes de Manchester City. Si les Citizens offrent 7,75 millions d'euros, soit le montant de sa clause libératoire, l'international tricolore ne sera peut-être plus Bordelais après la trêve.

En attendant, Jean-Louis Triaud assure ne pas avoir été contacté encore par le club mancunien. «Je ne suis pas du tout au courant. Nous n'avons pas eu la moindre approche jusque-là, confiait hier lundi le président du club aquitain au quotidien Sud-Ouest. Après, ça ne veut pas dire qu'ils ne se sont pas rapprochés du joueur.» Interrogé à son tour au sujet de l'intérêt de City pour son client, l'agent de Diarra a lui aussi entretenu le flou.

«Pourrait-il partir au mercato d'hiver ? Peut-être»

«Non, il n'y a rien avec Manchester City, affirme ce mardi Jean-Pierre Bernès dans les colonnes de Sud-Ouest, avant de se montrer plus mystérieux. Pourrait-il partir au mercato d'hiver ? Peut-être. Encore faudrait-il qu'il y ait des offres. Il faut voir. Mais pour l'instant, le mercato n'a pas commencé. Je n'ai donc rien à dire de plus, pour le moment.»

Autant dire que le mystère reste entier concernant l'avenir de l'ancien Lyonnais. En attendant, la presse anglaise continue d'annoncer une possible arrivée du capitaine bordelais dans le nord de l'Angleterre en janvier prochain, avec une offre de 8 millions d'euros à venir. En cas de départ, ce serait un vrai coup dur pour les Girondins. La deuxième partie de saison pourrait être encore plus délicate à gérer que la première pour Jean Tigana.