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Un nul et des regrets...
Par Marie Ange Kostoff - Actu Ligue 1, Mise en ligne: le 29/11/2004 à 00h10
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Deux penalties, neuf cartons jaunes, un rouge, la rencontre entre l'OGC Nice et le PSG promettait d'être chaude, elle l'a été ! Menés 1-0 à la mi-temps, les Aiglons sont revenus dans la partie (1-1) mais peuvent une nouvelle fois regretter leur manque de réalisme face à une équipe parisienne une nouvelle fois réduite à dix.

Les enjeux de la rencontre

Depuis le début de cette saison 2004/2005, les Niçois jouent aux montagnes russes. S'ils ont débuté timidement le championnat ne remportant leur première victoire que lors de la 5ème journée face à Sochaux (2-1), encaissant au passage un cinglant 5-1 à Bordeaux lors de la 2ème journée, les wagons niçois ont ensuite remonté la pente vers les sommets, enchaînant les victoires contre Rennes (2-0), Toulouse (1-0) et surtout Monaco, au terme d'un match incroyable (4-3). On pensait alors les protégés de Gernot Rohr lancés à toute vitesse mais c'était sans compter sur le manège infernal de L1 qui les a fait redescendre à une 13ème place qui ne correspond pourtant pas au jeu déployé lors de leurs dernières sorties. Car après cinq matches consécutifs sans victoires, les Aiglons stagnent dans le ventre mou du classement, à la 14ème place avec 18 points, le même total qu'un certain… Paris Saint-Germain. Autant dire l'importance de cette rencontre entre les deux équipes parties à la recherche de points perdus. «Le début de match face à Paris sera très important. On va essayer de les prendre à la gorge d'entrée» expliquait sur le site officiel de l'OGC Nice un François Grenet confiant mais qui se méfie de la réaction parisienne. «Cette saison on a réussi globalement à bien débuter les matches. Le plus dur c'est de gérer le match par la suite, doser ses efforts, soigner la protection et la circulation du ballon. En deux mots, ne pas donner le bâton pour se faire battre. Surtout que le PSG n'est pas n'importe quelle équipe, et l'on sait qu'ils sont capables d'aller vite une fois qu'ils ont récupéré le ballon» . Garder une solidité défensive éprouvée à domicile (5 buts encaissés seulement depuis le début de la saison) et continuer à développer du bon jeu en se montrant toutefois plus efficace, voilà la recette des Aiglons pour ce soir !

Côté parisien, le menu de la semaine aura été copieux. Après un plat de résistance des plus riches mercredi en Ligue des Champions face à Chelsea (0-0), le club de la capitale remet le couvert et s'offre un dessert à peine quatre jours plus tard face à des Aiglons à l'appétit aiguisé par la perspective de s'attaquer à un «gros» du championnat. Quoiqu'il en soit, les Parisiens devront faire fi de la fatigue accumulée après les efforts fournis à Stamford Bridge et offrir la cerise sur le gâteau à leur gardien, Lionel Létizi, qui jouera ce soir son 300ème match en L1 face à un club qu'il connaît particulièrement bien, puisqu'il y a fait ses premières armes. «Toutes mes origines sont niçoises. Ma famille, mon premier club et mes amis sont là-bas. Forcément, c'est un match un peu spécial. L'accueil des supporters y est toujours chaleureux, c'est très touchant. J'y vais avec grand plaisir, mais pas pour faire des cadeaux. Le Paris Saint-Germain doit gagner là-bas pour recoller au haut de tableau» confiait le portier parisien sur le site officiel du club de la capitale. Heureux de retrouver le club de ses débuts, il reste toutefois conscient que le PSG doit enfin confirmer son regain de forme du point de vue comptable. Car toujours à la 13ème place avec 18 points, soit seulement trois d'avance sur le premier relégable, Strasbourg, il n'est plus temps de tergiverser mais plutôt de marquer ! Quatre buts lors des six derniers matches, voilà le triste bilan d'une équipe parisienne décidée à revenir au premier plan. «Le match sera engagé, avec de nombreux duels et une présence physique importante. Nous y allons pour gagner, le match sera donc ouvert» rajoutait ainsi Lionel Létizi. De plus en plus solides et impressionnants en défense, ils doivent l'être à nouveau dans les phases offensives pour prendre enfin le bon wagon…

Les temps forts de la rencontre

- Les Niçois ne perdent pas une seconde pour se mettre en route et menacer la défense parisienne. Sur le côté droit, Vahirua fait apprécier toute sa technique en éliminant Sylvain Armand d'un coup du sombrero, déborde, puis centre au point de penalty pour Jankauskas. Le Lituanien tente la reprise de volée mais trouve Lionel Létizi parfaitement sur la trajectoire (2').

- Intenables Niçois ! Agali, très en jambes s'enfonce dans l'axe et pénètre dans la surface. Heureusement pour les Parisiens, José Pierre-Fanfan revient in extremis dans les pieds du Nigérian et l'empêche de tenter sa frappe (5').

- Face à l'envie niçoise, les Parisiens peinent à répliquer et se font malmener par leurs hôtes. Il faut attendre le premier quart d'heure pour voir les hommes de Vahid Halilhodzic se montrer plus entreprenants. Mendy s'infiltre côté droit et adresse un bon centre au premier poteau pour Pancrate. Heureusement pour les Aiglons, Abardonado devance l'ancien Manseau et dégage le ballon en corner (15').

- Les Parisiens reviennent tout doucement dans le match mais reste à la mercie des serres niçoises. Bien lancé en profondeur, Agali récupère le cuir dans la surface et est accroché par Lionel Létizi. M. Kalt n'hésite pas, désigne le point de penalty et adresse un carton jaune au portier parisien (20').

- C'est à Marama Vahirua qu'incombe la tâche de tenter d'ouvrir le score. Le Tahitien s'élance et frappe légèrement sur la sa gauche. Mais Lionel Létizi, parti du bon côté, se déploie bien et repousse la balle que le Niçois tente de récupérer, sans succès (21').

- Loin d'être abattus, les Aiglons repartent de plus belle et obtiennent un corner côté gauche. Roudet, à la manoeuvre, trouve la tête d'Agali, seul au point de penalty. Fabrice Pancrate dégage finalement, juste devant sa ligne (23').

- Les Parisiens sortent enfin de leur tanière. Après une mauvaise relance de la défense niçoise, Reinaldo récupère côté gauche de la surface, contrôle de la poitrine et enchaîne avec une frappe du droit… qui finit dans le petit filet de Grégorini (25').

- But pour les Parisiens ! Superbe appel de Fabrice Pancrate, au milieu de trois défenseurs adverses. L'ancien Manceau, très bien servi en profondeur par Lorik Cana, prend de vitesse son vis-à-vis direct et s'enfonce dans la surface. Du droit, il croise sa frappe et trompe Grégorini (1-0, 36').

- Mendy s'agite sur le côté gauche et s'amuse de la défense adverse le long de la ligne de but. Le latéral droit tente le centre en retrait pour Reinaldo mais trouve le pied de José Cobos qui sauve la patrie d'un éventuel deuxième but (38').

- Grosse frayeur pour les Parisiens. Sur un coup-franc lointain, Balmont égalise et le stade du Ray exulte. Mais M. Kalt refuse logiquement le but, ayant sifflé avant la frappe, Bernard Mendy étant sorti trop vite du mur (40').

- Les Aiglons n'abdiquent pas. Roudet efface Pichot et s'enfonce seul côté gauche pour centrer fort devant le but de Létizi. Heureusement pour le club de la capitale, Agali ne parvient pas à couper la trajectoire du ballon et le cuir file devant les buts parisiens, sans trouver preneur (44').

- La partie a repris sur un rythme moins élevé, l'attaque niçoise ayant du mal à faire bouger une défense parisienne bien en place. Fabrice Pancrate tente cependant de mettre un peu de rythme au jeu parisien et, bien lancé en profondeur par Sylvain Armand, fait parler sa vitesse pour se retrouver une nouvelle fois en position de tir. Le Parisien tente de lober Grégorini du gauche mais le portier niçois reste vigilant (64').

- Le tournant du match ! Averti à peine deux minutes auparavant, Edouard Cissé commet une nouvelle obstruction sur Balmont. M. Kalt n'hésite pas et prend une sévère décision, expulsant le milieu de terrain parisien (65').

- Rien ne va plus côté parisien. M. Kalt, décidément très actif, siffle le second penalty du match pour les Niçois après une faute de main, apparemment involontaire de Stéphane Pichot dans la surface. Traoré, à peine rentré en jeu se présente face à Lionel Létizi qu'il trompe d'une belle frappe du droit, côté gauche (1-1, 68').

- Les supporters niçois se font entendre et poussent leur équipe à tenter de faire la différence. Sur le côté droit, Traoré se joue de la défense parisienne et centre fort au deuxième poteau. Agali, surpris de recevoir la balle coupe la trajectoire du genou mais ne parvient pas à maîtriser le cuir et voit son tir échouer sur la transversale de Létizi, apparemment battu (83').

La prestation de l'OGC Nice

Avec l'assurance de se retrouver dans la première moitié du championnat en cas de victoire, les Niçois ne comptaient pas laisser filer leur chance et le montrait dès l'entame du match. Dangereux après à peine une minute de jeu, les Aiglons n'allaient pas relâcher leur emprise sur le jeu durant le premier quart d'heure. Très pressant, volontaires, se battant sur chaque ballon comme des morts de faim, les hommes de Gernot Rohr ne reculaient pas d'un pouce et multipliaient les actions dangereuses. Jeu vif, inspiré, fait de passes courtes profitant des moindres espaces… de quoi faire tourner la tête des défenseurs parisiens. Et si une baisse de régime s'est fait sentir en fin de mi-temps, procurant de très (trop ?) grands espaces aux joueurs parisiens, friands de telles situations, on ne peut reprocher aux Aiglons de s'être donné à fond durant les 45 premières minutes de la rencontre. Une débauche d'énergie que les Niçois ne parvenaient pas à retrouver en début de deuxième période. Moins vifs et surtout mieux maîtrisés par un bloc parisien compact, les Aiglons avaient du mal à déborder les défenseurs adverses. Mais ragaillardis par l'égalisation de Traoré et visiblement plus en jambes que leurs adversaires, les hommes de Gernot Rohr reprenaient peu à peu le match à leur main, empêchant les Parisiens de sortir de leur moitié de terrain. On peut toutefois regretter leur manque d'audace mais surtout de précision qui aurait peut-être pu leur donner la victoire.

Loin d'être harcelé par les frappes parisiennes (seulement cinq au cours du match), Damien Grégorini a connu une rencontre relativement tranquille. Et s'il doit aller chercher l'un de ses premiers ballons au fond des filets, il a réalisé un match correct, ne causant pas de frayeurs inutiles à sa défense. Emmenée d'une main de fer par le capitaine niçois, José Cobos, la défense azuréenne a relativement bien tenu le choc même si on peut lui reprocher les largesses laissées aux attaquants parisiens en première mi-temps. Presque atone sur le but de Pancrate, les défenseurs se sont ensuite bien repris, notamment José Cobos et Jacques Abardonado, très efficace dans la couverture et la récupération de la balle aux abords de sa surface. Le milieu de terrain niçois a quant à lui été très actif, notamment sous l'impulsion de Sébastien Roudet qui a touché beaucoup de ballons. Enfin, en attaque, on remarquera le début de rencontre tonitruant de Marama Vahirua, intenable sur son côté droit et qui aurait pu faire mal aux Parisiens dès les premières minutes de la rencontre. On peut toutefois regretter son penalty raté mais surtout sa baisse de régime progressive tout au long du match. Autre attaquant azuréen à s'être illustré ce soir, le grand Victor Agali qui a su imposer ses 1m93 et son physique impressionnant dans la surface de réparation adverse. Très actif, il a cependant manqué de réalisme et a parfois fait preuve de maladresse mais a eu le mérite de poser beaucoup de problèmes aux défenseurs parisiens. Quant à Jankauskas, touché à l'épaule dès le début du match, il n'a pu donner le meilleur de lui-même et a été remplacé par Traoré qui en l'espace de deux minutes a égalisé et mis en danger le PSG.

La prestation du PSG

Etouffés. Dès les premières minutes, les Parisiens ont semblé happés par une tornade rouge et noire, acculés devant leur but par des Aiglons aux griffes acérées. Mais un pied qui traîne, une tête plus haute que toutes les autres, un tacle efficace,… les Parisiens ont usé sans abuser de tout leur arsenal technique défensif pour sauvegarder leur but vierge. S'appuyant sur une défense de plus en plus imperméable, les hommes de coach Vahid sont ensuite peu à peu revenus dans le match, après avoir laissé passer l'orage, faisant preuve de calme, de sérénité. Obligés de lancer leurs actions de loin, ils ont toutefois démontré une belle vitesse de remontée de balle, notamment sur le but de Fabrice Pancrate. Le retour des vestiaires était toutefois plus calme pour les Parisiens. Sûrs de leur fait en défense, moins bousculés par des Niçois moins entreprenants qu'en première mi-temps, les rouge et bleu s'efforçaient de bien faire tourner le ballon, sans se ruer à l'attaque. Mais la double décision de M. Kalt allait changer la donne. A dix contre onze (pour la quatrième fois en cinq matches!), sous la menace des flèches niçoises, il n'était alors plus question de se découvrir. En fin de match, éprouvés par les efforts répétés et soucieux de ne pas se être crucifiés en contre, les vice-champions de France se contentaient de rester dans leur moitié de terrain.

Si beaucoup se demandait pourquoi coach Vahid avait rappelé Lionel Létizi dans l'équipe première, le portier parisien a encore démontré que le tacticien bosniaque n'avait pas eu tort. Décisif sur les ballons aériens, dans ses sorties, performant dans sa vision du jeu, il a cette fois agrémenté sa performance d'un arrêt du penalty de Vahirua. Mais Létizi ne rime pas avec Messie, même si le Niçois d'origine aurait aimé sauvé ses condisciples une seconde fois. Comme à l'habitude depuis quelques matches, la défense parisienne a été le secteur clé de l'équipe. Autour d'un Pierre-Fanfan toujours aussi en forme, Helder n'a pas failli à la tâche, remplissant sans trop d'encombres sa tâche de remplaçant de Mario Yepes. Sur les côtés, on peut toutefois regretter le manque de vista offensive de Pichot et Armand, bloqués par l'envie niçoise dans un premier temps puis certainement fatigués de leurs efforts par la suite. Le milieu de terrain faisait quant à lui l'objet d'une expérimentation nouvelle puisque Modeste M'Bami ne débutait pas la rencontre. Cana et Cissé se devaient donc de remplir son rôle ce qu'ils ont relativement bien réussi. Bernard Mendy a de son côté montré que sa place de latéral droit n'était peut-être pas une mauvaise idée. Très actif en première période où il a multiplié les débordements, il a du se concentrer sur son repli défensif par la suite, sa «double compétence» apportant un net plus à l'équipe. Enfin, Boskovic n'a pas réussi à convaincre et a été remplacé par M'Bami, bien plus dense que le Serbe. Quant à Reinaldo, peu en verve ce soir (une seule frappe à son actif), il n'a pu souffrir la comparaison avec un Pancrate très mobile, multipliant les appels et dont les qualités de vitesse sont indéniables.

Mauvaise opération pour les deux équipes. Alors qu'une victoire aurait rapproché l'une ou l'autre formation des places européennes, ce match nul n'arrange finalement personne. Toujours au coude à coude au classement, les deux clubs compteront davantage sur l 17ème journée pour tenter de sortir du ventre mou du classement. Nice s'en ira défier les Canaris Nantais alors que Paris recevra Lille pour une rencontre décisive et très attendue par certains…


Nice 1 – 1 PSG (0-1)
Au Stade du Ray : 12 000 spectateurs environ
Arbitre : M. Kalt

Avertissements : Létizi (20’), Mendy (40’), Armand (45+1), Pierre-Fanfan (45+3), Cissé (62’ et 64’) – Balmont (51’), Roudet (72’), Bisconti (81’)

Buts : Pancrate (36’) – Traoré (68’)

Les équipes :

Nice : Grégorini – Grenet, Abardonado, Cobos, Varrault – Roudet, Balmont (Dié, 88’), Bisconti – Agali, Jankauskas (Linz, 55’), Vahirua (Traoré, 66’)

PSG : Létizi – Pichot (Bamba, 90’), Pierre-Fanfan, Helder, Armand – Mendy, Cana, Boskovic (M’Bami, 56’), Cissé – Reinaldo (Pauleta, 79’), Pancrate



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