Relativement calme ces derniers temps, Jean-Michel Aulas refait parler de lui avant la finale de la Coupe de la Ligue entre Lyon et Paris. Le président lyonnais envoie une pique au club de la capitale et rêve de profiter d'une sanction contre le PSG pour non-respect du fair-play financier.

Jean-Michel Aulas envoie une pique au PSG

La victoire de l'Olympique Lyonnais face au Paris Saint-Germain (1-0), dimanche, a visiblement réveillé le Jean-Michel Aulas taquin. Il faut dire que depuis plusieurs semaines, le président des Gones la jouait profil bas et se montrait même plutôt sympa avec les arbitres malgré notamment une défaite face à Monaco (2-3) marquée par plusieurs erreurs d'arbitrage. Mais il a décidé de montrer à nouveau les crocs !

Sa victime ? Le Paris SG, son futur adversaire en Coupe de la Ligue, samedi. Aulas a décidé de lancer le match à distance en égratignant le PSG à propos de l'utilisation de ses importants moyens financiers. «Tout ce qui est excessif est dérisoire, disait Talleyrand, mais là, cela ne l'est pas. Le PSG n'achète pas français. Il a considérablement modifié la hiérarchie des transferts et creusé un fossé béant avec les autres clubs. Il est l'antithèse de notre politique et fonctionne sur des contrevérités économiques» , explique JMA dans les colonnes du Progrès.

Aulas se tient prêt en cas de sanction de l'UEFA

Mais le patron de l'OL va plus loin puisqu'il a en tête l'idée de profiter d'une sanction de l'UEFA contre le PSG, pour non-respect du fair-play financier, afin de s'offrir une place en Ligue des Champions. «Des sanctions vont être prises. Projetons-nous dans un scénario idéal. Nous finissons quatrièmes et un club parmi les trois premiers est exclu de la Ligue des Champions. On changera alors de stratégie» , lance-t-il. Actuellement, Lyon occupe la 5e place à deux points de Saint-Etienne.

Son «scénario idéal» a cependant peu de chances de se produire, même si Paris risque bien une sanction. Objet d'une enquête approfondie de l'UEFA, le PSG n'est pas sûr de pouvoir compter sur son contrat signé avec la Qatar Tourism Authority, rapportant 200 millions d'euros par an, pour se mettre en conformité avec les règles du fair-play financier. Le club de la capitale, tout comme Manchester City, pourrait notamment être interdit de recrutement mais ne devrait pas en revanche être exclu de la prochaine C1.

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