OM : Labrune se défend sur le recrutement et glisse même un petit tacle à Bielsa
Quelques jours après la clôture du mercato estival, Marcelo Bielsa donnait une conférence de presse surréaliste dans laquelle il chargeait notamment violemment Vincent Labrune. Le président de l'Olympique de Marseille se défend aujourd'hui et formule même un reproche à son entraîneur.
Début septembre, quelques jours seulement après la clôture du mercato estival, Marcelo Bielsa donnait une conférence de presse devenue légendaire. Alors qu'il venait d'arriver au club, le nouvel entraîneur marseillais s'en prenait déjà publiquement à son président Vincent Labrune, alors que personne n'avait vu le coup venir. La raison, des promesses non tenues sur le mercato.
"Le président n'a pas tenu les engagements qu'il avait pris. Si on m'avait prévenu dès le départ, je l'aurais mieux accepté. Mais là, je l'apprends en cours de route. Le club m'a menti. Ça me révolte !, lâchait alors le technicien argentin. Je suis arrivé à Marseille avec un programme. Aujourd'hui, il a changé. Les conclusions du mercato sont négatives. J'ai proposé 12 options pour le recrutement, aucune n'a été retenue. Je voulais notamment Manquillo, Isla, Montoya, Coke, Ocampos, Rekik, Tello, Medel, Alderweireld et Stambouli."
Labrune a tout tenté pour Rekik et Montoya
A la place, Bielsa a notamment vu arriver un jeune Brésilien capitaine des Espoirs de son pays et jugé très prometteur, Doria. Mais un joueur qu'El Loco ne voulait pas. Résultat, Doria doit aujourd'hui se contenter de la réserve olympienne ou du banc de touche en équipe première.
Interrogé à ce sujet dans les colonnes de France Football, Labrune affirme avoir tout fait pour donner satisfaction à son entraîneur, notamment dans les dossiers Karim Rekik (prêté par Manchester City au PSV Eindhoven) et Martin Montoya (FC Barcelone). Le président marseillais en profite d'ailleurs pour formuler un reproche à son entraîneur concernant le recrutement.
«Bielsa ne donne pas de garanties au joueur»
«Sur le recrutement, je trouve qu'on est plutôt vifs, plutôt bons, on n'a pas raté beaucoup de joueurs, sauf des joueurs étrangers qui ne voulaient pas venir en France, raconte Labrune dans France Football. J'ai passé deux mois de ma vie à harceler Karim Rekik. Il n'y a pas un directeur sportif au monde qui a harcelé Karim, son agent, Begiristain (le directeur technique de Manchester City) comme je l'ai fait.»
«Pour Montoya, on a fait des offres avant même qu'il soit sur le marché, poursuit le président marseillais. Il faut aussi prendre en compte le fait que Marcelo ne veut pas appeler les joueurs dans le cadre du recrutement, il ne veut pas donner de garanties au joueur.» Avec Bielsa, pas de promesses, le meilleur joue, tout simplement.
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