Lyon : Garde, Aulas... Lisandro Lopez vide son sac après sa fin d'aventure houleuse
Cinq ans après son départ, Lisandro Lopez n'a pas oublié l'Olympique Lyonnais. S'il garde de bons souvenirs du club rhodanien, l'attaquant argentin regrette le manque de respect de son ancien entraîneur, Rémi Garde, et du président Jean-Michel Aulas, qui ne lui ont pas facilité la vie à la fin de son aventure.
Il reste à l'heure actuelle le plus gros achat de l'histoire de l'Olympique Lyonnais. Cinq ans après son départ, Lisandro Lopez (35 ans), recruté pour 24 millions d'euros, plus 4 millions d'euros de bonus, garde une place à part dans le coeur des fans rhodaniens.
S'il n'a pas oublié son passage de quatre années dans le Rhône, où il a marqué 82 buts en 168 matchs, l'attaquant argentin garde néanmoins des souvenirs douloureux de la fin de son aventure chez les Gones.
Ailier gauche, c'était trop pour Lisandro Lopez
Première cible de l'ex-buteur du FC Porto, Rémi Garde. L'actuel avant-centre du Racing Club n'a pas du tout digéré les choix de son ancien coach, qu'il assimile à un énorme manque de respect. «Après trois ans et presque 80 buts, l'entraîneur décide de me faire jouer ailier gauche, avec Gomis en pointe, Lacazette à droite et Grenier ou Gourcuff à la création. Je n'étais pas d'accord. Après six mois comme ça, j'ai rendu le brassard et j'ai dit que je préférais être remplaçant que jouer à ce poste» , a confié Lopez pour Identidad Racinguista.
Aulas ne lui a fait aucun cadeau
Sa seconde cible, Jean-Michel Aulas. Pour le Sud-Américain, le président lyonnais n'a rien fait pour faciliter son départ. «A la fin de la saison, j'avais l'opportunité d'aller à la Juventus. Le président de Lyon a refusé. A une semaine de la fin du mercato, Villas-Boas m'appelle pour jouer à Tottenham. Nous étions d'accord sur tout, et le président m'a encore fermé la porte. J'ai appris à ce moment-là que Villas-Boas avait fait une offre pour moi avec Chelsea, mais qu'on ne me l'avait jamais dit. J'étais tellement déçu que je me suis promis de ne plus jamais jouer en Europe» , a regretté Lopez.
«J'ai donc appelé Ayala pour venir au Racing mais il m'a dit que Lyon demandait 6 ou 7 millions d'euros. Je n'avais plus qu'un an de contrat. Lyon essayait de m'envoyer à Monaco ou à Naples. Mais comme je m'étais dit que je ne jouerais plus jamais en Europe, je suis parti au Qatar» , a poursuivi le chasseur de buts argentin, plein de rancoeur. Fin négociateur, Aulas a fini par obtenir gain de cause en cédant «Licha» pour 7,2 millions d'euros à Al-Gharafa, où il a passé 18 mois avant de rallier le SC International, au Brésil, pour finir dans son pays natal, au Racing Club.
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