Divers : glissant un tacle au PSG, Platini déplore les dérives du foot moderne
Ce mercredi, Michel Platini a livré un plaidoyer contre les méfaits de l'argent dans le football moderne. Prenant le Paris Saint-Germain pour exemple, l'ancien président de l'UEFA réclame aussi et surtout l'instauration de quotas de joueurs étrangers pour les clubs.
Sa suspension de toute activité liée au football terminée, Michel Platini s'offre un retour progressif dans le paysage médiatique français. Décidée à s'offrir un nouveau challenge, la légende de l'équipe de France prépare son retour, et lance sa campagne dans la presse.
Ce mercredi, l'ancien numéro 10 puis sélectionneur des Bleus, a répondu aux questions de la radio France Info, et a envoyé un message fort sur le football moderne.
L'argent, le cancer du football actuel
Le père du fair-play financier, mesure phare instaurée lors de son passage à la tête de l'UEFA, se plaint notamment de l'importance prise par l'argent dans le monde du ballon rond depuis plusieurs années maintenant, et craint pour la beauté du sport.
«L'argent tue une philosophie du football. Quand tu es président de l'UEFA, tu veux que tout le monde participe à tes compétitions et que tout le monde ait une chance de les gagner. Ça se complique un peu en ce moment. (…) Aujourd'hui, vous achetez tous les meilleurs joueurs et vous gagnez. Tout est basé sur la richesse», a déploré Platini.
Le PSG et un quota de joueurs étrangers
L'ancien joueur de l'AS Saint-Etienne se sert d'ailleurs volontiers du Paris Saint-Germain pour illustrer son propos. Vraiment pas fan de la stratégie des Rouge et Bleu, Platini se montre très dur avec le club de la capitale et réclame même une instauration de quotas de joueurs étrangers pour les formations européennes. «Le président est qatari (Nasser Al-Khelaïfi, ndlr), le directeur sportif est brésilien (Leonardo, ndlr), l'entraîneur est allemand (Thomas Tuchel, ndlr), il y a un Français dans l'équipe...», a-t-il jugé, avant d'enchaîner.
«Pourquoi ça s'appelle le Paris-Saint-Germain ? Parce qu'il y a 40 000 personnes, une grande population qui aime son club, d'accord. Mais bon, ça pourrait s'appeler Coca-Cola ou autre chose.» Un énorme tacle, qui suggère surtout une claire proposition et ne concerne absolument pas seulement le PSG. Mais, plus que jamais, Platini réclame du changement. Au risque d'agacer.
Que pensez-vous de la proposition de Michel Platini ? L'ancien président de l'UEFA se montre-t-il trop dur avec le PSG ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...