Lyon : car caillassé, arbitrage, Payet... Aulas dénonce après la défaite contre l'OM
A l'issue de la défaite contre l'OM (1-2), dimanche, le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a déploré l'accueil hostile réservé à son équipe par le public marseillais. Il a aussi pointé des erreurs d'arbitrage.
Après la défaite de l'Olympique Lyonnais à Marseille (1-2), dimanche soir, son président Jean-Michel Aulas a réalisé une sortie médiatique très musclée. Alors que son équipe a livré un match décevant au Stade Vélodrome, le patron du club rhodanien a allumé un contre-feu.
Aulas dénonce le contexte
Au micro de Canal+, Aulas a surtout évoqué le contexte difficile de cette rencontre. Dans le viseur du dirigeant lyonnais : le caillassage du car de son équipe avant son arrivée au Vélodrome. «Le résultat est incontestable. Par contre, l'image donnée par le match est déplorable, a lancé JMA. C'est-à-dire que quand on essaie d'impressionner avant le match les joueurs et les dirigeants avec une pression qui est non contenue...»
«Quand le car est cassé sur commande pour impressionner, c'est dommage mais ça n'enlève rien à Marseille qui a fait un très bon match» , a indiqué Aulas, avant d'être invité à préciser sa pensée. «J'ai regardé les réseaux sociaux cette après-midi et constaté qu'un certain nombre de rendez-vous étaient donnés pour attendre le car et le caillasser. Si à partir de là, les responsables veulent savoir de qui il s'agit, ils le trouveront.»
Aulas peste contre l'arbitrage
Le président lyonnais a également fait allusion à des erreurs d'arbitrage. S'il ne nie pas la main de son milieu Thiago Mendes qui offre le penalty à l'OM, Aulas estime que la main juste avant de Morgan Sanson «qui change le destin du match» aurait dû être sifflée. Sur le corner, le ballon retombe sur le bras du Marseillais après avoir touché sa tête alors qu'il est dans un duel avec un défenseur. Au vu des images, la décision de l'arbitre semble la bonne.
Autre scène pointée du doigt par Aulas, la «gifle de Benedetto sur Dubois qui n'est pas du tout sifflée» pendant que Dimitri Payet se préparait à tirer son penalty. L'Argentin aurait pu être sanctionné d'un carton jaune pour son geste, mais le latéral droit lyonnais, resté plusieurs minutes au sol pour cette «tape» derrière la tête, aurait aussi pu l'être pour simulation... Pour le coup, l'arbitre M. Gautier a été plutôt pédagogue en ne sanctionnant pas les deux joueurs.
L'ironie de JMA
«Alors bravo à Marseille d'avoir su mettre une pression fantastique, d'avoir su conditionner des petits ramasseurs de balle pour qu'ils ne donnent plus les ballons, pour faire en sorte que la pression soit immense» , a poursuivi Aulas avec ironie. «Payet a tout fait sur le terrain. Il a marqué de beaux buts. Il a donné son avis à Rudi Garcia aussi. Il a fait en sorte de bien animer la journée des 120 ans de fête et d'anniversaire des supporters» , a-t-il également glissé, comme pour rendre le joueur responsable de l'atmosphère autour du match suite à ses critiques sur son ancien entraîneur.
Malgré ses accusations, Aulas exclut tout recours. «On ne va rien demander du tout, le directeur général de la Ligue était présent, Pascal Garibian (le patron des arbitres, ndlr) était présent. Si la VAR ne fonctionne pas, si on n'est plus dans un Etat de droit qui permet au match de se dérouler dans de bonnes conditions...» , a conclu le boss lyonnais dans une colère froide.
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