Sion : 9 joueurs virés... et ça aurait pu être pire ! Le président Constantin s'explique
Le FC Sion a licencié neuf joueurs qui ont refusé d'être mis au chômage partiel. D'autres éléments ont échappé à cette sanction, selon le président Christian Constantin. Il explique pourquoi.
Il ne faut pas contrarier Christian Constantin... Cette semaine, le président du FC Sion a pris la décision de licencier neuf joueurs de son équipe. La raison ? Ces derniers avaient refusé d'être mis au chômage partiel, comme l'ensemble des salariés du club, après la suspension du championnat suisse, en raison du coronavirus.
Qui sont les neufs joueurs concernés ? Les internationaux suisses Johan Djourou et Pajtim Kasami, le capitaine Xavier Kouassi, les internationaux camerounais Alex Song et Christian Zock, l'ancien Rennais et Nantais Ermir Lenjani, l'international ivoirien Seydou Doumbia, et les moins connus Mickaël Facchinetti et Birama Ndoye. Et d'autres auraient pu suivre...
C. Constantin - «cela aurait pu être 12, 13»
«J'ai viré 9 types, mais cela aurait pu être 12, 13, comme le nombre qui a refusé le chômage partiel. Mais, à partir de 10 par mois, c'est un licenciement collectif et je dois faire appel aux syndicats. J'ai donc viré les plus vieux, ceux qui me coûtaient le plus cher» , lance Constantin dans les colonnes de L'Equipe ce samedi. L'homme d'affaires regrette l'attitude des joueurs concernés et estime que la situation actuelle nécessitait un geste de leur part.
Constantin prend en exemple Mönchengladbach et Marseille. «Quand je vois les efforts des joueurs du Borussia Mönchengladbach, qui ont décidé de renoncer à une partie de leur salaire, les efforts des joueurs de grands clubs français comme Marseille, qui acceptent le chômage partiel... Je trouve indécent que certains ne veuillent pas faire d'efforts, chez nous, alors que l'on doit faire face à une guerre sanitaire mondiale» , soupire le Suisse.
Constantin ne croit pas à la reprise des championnats
Huitième de son championnat, le FC Sion reprendra donc la saison avec un effectif amputé de neuf éléments. Encore faut-il pouvoir jouer. Constantin ne croit pas à la reprise des championnats. «Le football doit revenir sur terre, à la réalité, glisse-t-il. Le championnat suisse, comme le championnat de France, ne pourra pas reprendre.» Et s'il devrait finalement reprendre, son équipe «repartirait avec des gamins» . A l'heure actuelle, personne ne peut prédire quand le football pourra reprendre ses droits.
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