Lyon : Coupet règle ses comptes avec Garcia
Parti de l'Olympique Lyonnais en mai dernier, Grégory Coupet garde toujours un goût amer de la fin de son aventure lyonnaise. L'ancien gardien de l'OL en veut notamment à l'entraîneur Rudi Garcia.
Grégory Coupet ne digère pas. Dans les colonnes du quotidien Le Parisien, l'ancien gardien emblématique de l'Olympique Lyonnais (1997-2008) est revenu à nouveau sur son départ du club rhodanien l'été dernier.
Coupet «adorait» Sylvinho
Depuis son départ en mai, le natif du Puy-en-Velay a plusieurs fois critiqué le comportement de l'OL qui ne lui avait pas proposé de prolongation de contrat. L'attitude de la direction, et notamment du président Jean-Michel Aulas, l'a particulièrement déçu. «Je savais que je ne recevrais rien, mais personne n'a été capable de me dire la vérité en face, regrette-t-il toujours. Ce n'était pas compliqué, pourtant. J'aurais aimé aussi que le président Aulas soit inquiet de ma situation et me demande ce qui se passe.»
Désormais entraîneur des gardiens à Dijon, Coupet se dit heureux de sa collaboration avec l'entraîneur Stéphane Jobard qui «le consulte réellement» . Car il ne le cache pas, l'ancien portier international tricolore ne s'entendait pas très bien avec Rudi Garcia. «La relation n'était pas hyper fluide avec Rudi. J'avais mal vécu l'éviction de son prédécesseur Sylvinho, que j'adorais. Il était rigoureux mais, en arrivant, il a cherché à s'adapter à nous. Rudi, lui, a cherché d'entrée à s'imposer sans dialoguer» , explique-t-il.
G. Coupet - «Garcia m'a déçu»
Une façon de faire qui n'a pas du tout plu à Coupet. «Un exemple parmi d'autres, dès qu'il est arrivé, il m'a dit : Hors de question que le troisième gardien soit là lors des veilles de match. Je lui ai répondu que ce numéro trois, Anthony Racioppi, était prévu pour être numéro 2 et que, s'il faisait ça, il me le "tuait" sportivement. Il n'a rien voulu entendre. A moi ensuite d'aller expliquer ça aux gars» , raconte l'homme aux 34 sélections. Racioppi a d'ailleurs quitté l'OL pour... Dijon cet été.
«Je ne fonctionne pas comme ça. Il m'a déçu» , ajoute Coupet. Une fin d'aventure lyonnaise au goût amer pour celui qui estime avoir retrouvé «un sens humain» à son métier en rejoignant le DFCO. «Ici, le plaisir est plus grand que ce que je vivais sur la fin à Lyon. Je suis le plus heureux du monde même si je souffre des résultats sportifs» , avoue-t-il. Avec deux points en sept journées, Dijon est bon dernier de Ligue 1 avant d'affronter le PSG ce samedi (21h).
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