Metz : Antonetti et la peur du vide
Lors d'un passage en conférence de presse ce vendredi, l'entraîneur du FC Metz Frédéric Antonetti a tenté de réveiller ses troupes avec des déclarations franches. Le Corse croît en son équipe, lanterne rouge de Ligue 1, mais avoue redouter une relégation.
Pour le FC Metz, l'heure est très grave. Le club lorrain reste sur une série de 10 matchs consécutifs sans la moindre victoire en Ligue 1, avec notamment une dernière défaite contre les Girondins de Bordeaux (1-3), qui leur ont cédé la place de lanterne rouge le week-end dernier.
A 7 journées de la fin du championnat, les Grenats accusent un retard de 4 points sur le 18e, Saint-Etienne, et s'exposent fortement à une relégation à l'échelon inférieur.
Le message d'Antonetti à ses joueurs
Au moment de recevoir Clermont, 17e, dimanche, les hommes de Frédéric Antonetti n'ont donc plus le droit à l'erreur, ni de joker à griller. Et cela, l'entraîneur messin en a parfaitement conscience. Forcément inquiet de la forme de son équipe, le coach de 60 ans, qui avait écopé en février dernier d'une suspension de 10 matchs (dont 3 avec sursis) pour une altercation avec le coordinateur sportif de Lille Sylvain Armand, refuse de vivre une désillusion au terme du championnat et affirme toujours croire en ses troupes.
«Les analyses à chaud, c'est toujours délicat. Mon groupe a un bon fond, il n'y a pas de tordu et je n'ai pas vu de joueur lâcher. On rate des choses simples parce qu'on manque de sang-froid. Mon groupe a besoin de confiance et elle s'acquiert. On n'a pas su l'acquérir et je n'ai peut-être pas su la donner. On est derniers et quand c'est le cas, il faut fermer sa gueule. Mais il reste une chance...», a clamé le Corse, qui démonte ainsi des rumeurs de tension avec son groupe, ce vendredi en conférence de presse.
Un coach hanté par la situation
Plus que tout, Antonetti ne veut surtout pas connaître une première descente après 18 ans d'exercice dans l'élite. «Je n'ai pas su mettre trois équipes derrière moi jusqu'ici, alors que j'avais les moyens de le faire. Et ce malgré tous les aléas. Je crois les supporters qui m'ont dit que la situation de leur club les empêche de dormir la nuit. Mais moi, ça me hante et si on échoue, ça va me hanter toute ma vie ! Parce que c'est de ma responsabilité», a terminé le natif de Venzolasca.
En attendant, le FCM n'a plus le temps de calculer et n'a désormais plus qu'un moyen pour s'en sortir : prendre le plus de points possibles d'ici à la dernière journée. Cela passe logiquement par le match contre Clermont qui ressemble à une première finale et ne semble «pas loin» de représenter la partie de la dernière chance selon Antonetti.
Selon vous, le FC Metz dispose-t-il des ressources physiques et mentales nécessaires pour se maintenir dans l'élite ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …
