Equipe de France (f) : causerie jugée trop "viriliste", Renard se défend !
Comme à son habitude, Hervé Renard a fait monter les décibels dans le vestiaire de l'équipe de France féminine avant France-Brésil (2-1). Une causerie jugée trop «viriliste» par l'ancienne joueuse internationale Mélissa Plaza, à qui le sélectionneur des Bleues a tenu à répondre.
«On peut motiver sans hurler, on peut encourager sans souffler le chaud puis le froid, on peut inspirer sans jouer les petits chefs.»
Partagée sur les réseaux sociaux par la Fédération Française de Football, la causerie d'Hervé Renard précédant la victoire de la France face au Brésil (2-1) a été peu appréciée par l'ancienne joueuse internationale Mélissa Plaza, laquelle a développé son propos sur le site de So Foot en reprochant au sélectionneur des Bleues un excès de «virilisme». Ce dernier a tenu à lui répondre.
Renard a les joueuses avec lui
«Je suis moi-même. Si c'est pour faire différemment, cela ne sert à rien de venir me chercher, même s'il faut que je m'adapte à des caractéristiques différentes. Je respecte son opinion, je ne sais pas si c'est par réelle conviction ou si c'est pour un peu faire le buzz. Cela ne me perturbe pas», a réagi l'ancien sélectionneur de l'Arabie Saoudite dans L'Équipe. Et les joueuses, dans tout ça ? Celui qui a également entraîné Sochaux et Lille en Ligue 1 assure ne pas avoir reçu de retours négatifs de leur part.
«Par contre, si les filles viennent me voir et me le disent... Je leur ai posé la question, si jamais je n'étais pas dans la bonne direction, elles me le diraient. Il y a dans cette équipe des caractères forts, elles ne se gêneraient pas pour me le faire savoir. Mon personnage, on l'aime, on ne l'aime pas. Parfois, ça peut desservir d'être un peu trop cash mais je suis comme ça, a poursuivi le technicien français dans L'Équipe. Je ne sais pas cacher mes sentiments. L'important, c'est que cela contente les joueuses.»
Attitude «inadmissible» face aux arbitres
Rien à changer, donc ? Renard persiste et signe, il referait le même discours s'il devait le refaire : «Ce discours est adapté parce qu'il y a le résultat au bout. Mais si ce n'est pas le cas, la vidéo part à la poubelle. Des fois, j'ai fait des discours et ça n'a pas fonctionné. À Lille, des joueurs ont dit que j'avais fait des bonnes causeries, mais j'ai fait sept matchs nuls sur treize. Si la FFF me dit un jour que mon image n'est pas bonne pour continuer cette aventure, je dirai que je ne peux pas faire autrement.»
Le sélectionneur des Bleues estime ne rien avoir à se reprocher concernant sa causerie. En revanche, il a reconnu une attitude «inadmissible» face aux arbitres lors du temps additionnel de France-Brésil. «C'est inadmissible, a conclu Renard. Je vous ai parlé de l'image de la sélection. J'ai une raison, mais je ne dois pas me comporter comme ça. Le coup franc est sifflé, l'arbitre fera jouer les minutes qu'elle aura envie et plus je vais râler, plus elle va en mettre. Je suis capable de faire mon autocritique.»
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