L1 : les jeunes joueurs à suivre en 2023-2024 (1/3)
La saison 2023-2024 de Ligue 1 débute ce vendredi avec un alléchant Nice-Lille au programme. Une première rencontre entre deux prétendants à l'Europe dans un championnat où toutes les équipes pourront compter sur leurs jeunes pour briller. Maxifoot vous propose de retrouver ces talents à suivre pour cette nouvelle édition tant attendue.
Vendredi, la 86e édition du championnat de France va ouvrir ses portes pour le plus grand bonheur des amoureux du football hexagonal. L'occasion pour les 18 équipes d'atteindre des objectifs plus ou moins ambitieux. Mais aussi l'opportunité pour certains jeunes joueurs de se faire un nom au milieu des nombreuses stars de la Ligue 1.
Avant le match d'ouverture qui opposera Nice à Lille, Maxifoot vous propose un dossier en TROIS VOLETS pour découvrir UN JOUEUR DE CHAQUE ÉQUIPE EN LICE. Le profil de ces joueurs ? Jeunes (nés après 2000), qui disposent d'une grande marge de progression, qui sont attendus au tournant ou qui ont une belle carte à jouer selon l'environnement dans lequel ils évoluent.
+ Partie 2 avec Lyon, Marseille, Metz, Monaco, Montpellier et Nantes (diffusée le mercredi 9 août)
+ Partie 3 avec Nice, Paris, Reims, Rennes, Strasbourg et Toulouse (diffusée le vendredi 11 août)
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BREST : Martin Satriano (22 ans, attaquant, au club depuis juillet 2023)
On a coutume de dire que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. Martin Satriano ne dira certainement pas le contraire au sujet d'Empoli. Parti tenter sa chance en Toscane, l'attaquant uruguayen a connu une dernière saison difficile avec seulement 2 buts marqués en 31 matchs de Serie A. Un bilan très pauvre, loin des attentes placées en lui après un prêt d'un demi-exercice à Brest en 2021-2022. Car oui, c'est bien au Stade Francis-Leblé que l'avant-centre appartenant à l'Inter a connu ses meilleures heures dans sa courte carrière professionnelle.
Sous les ordres de Michel Der Zakarian, le buteur d'1,87m avait participé au maintien des Ty Zef en inscrivant 4 réalisations sur ses 15 sorties dans l'élite. Un doublé contre Troyes ainsi que des buts face à Reims et Montpellier qui lui avaient permis de se glisser dans les petits papiers du sélectionneur Diego Alonso. Malheureusement pour lui, son rendez-vous manqué avec Empoli l'a empêché de disputer le Mondial au Qatar. Avec son nouveau passage à Brest, où il a déjà ses marques, le Céleste aura pour objectif de retrouver la confiance. Et la sélection en vue de la prochaine Copa América.
Martin Satriano va-t-il se relever après son passage à Empoli ?
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CLERMONT : Cheick Oumar Konaté (19 ans, défenseur polyvalent, au club depuis octobre 2022)
570 minutes. C'est le temps passé par Cheick Oumar Konaté sur les terrains de Ligue 1. Six matchs complets et une demi-heure, ce n'est pas assez pour juger du niveau d'un joueur. Et pourtant, le Malien est parvenu à braquer les projecteurs sur lui avec un temps de jeu encore limité. Pourquoi ? Car il a tout du défenseur moderne : polyvalence, technique, puissance, intensité. En dépit de sa petite taille (1,73 m), le joueur formé dans l'excellente Académie Jean-Marc Guillou a montré qu'il pouvait compenser avec une volonté et une discipline de fer face à des gabarits plus imposants.
Même s'il a terminé la saison sur le banc après le maintien largement assuré par le CF63, le natif de Bamako a de bonnes chances de retrouver du temps de jeu suite à la blessure pour de nombreuses semaines de Maximiliano Caufriez. Avec Alidu Seidu, Konaté pourrait former un axe droit particulièrement robuste pour n'importe quelle équipe de Ligue 1. Une progression à suivre pour celui qui est amené à intégrer la sélection du Mali au cours des prochains mois. Avec probablement la CAN en Côte d'Ivoire comme objectif principal.
Cheick Oumar Doucouré sur sa lancée du printemps ?
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LE HAVRE : Oussama Targhalline (21 ans, milieu relayeur, au club depuis janvier 2023)
Oui, l'Olympique de Marseille sait aussi former des joueurs. Pour Oussama Targhalline, le polissage a été très partiel puisqu'il a passé seulement une année chez les Minots (et dix années à l'Académie Mohamed VI), mais il est à souligner. Après un court prêt à Alanyaspor en début de saison dernière, le milieu marocain, sur qui les dirigeants phocéens ont décidé de ne pas miser, a choisi de poursuivre sa carrière professionnelle au Havre. Un choix payant puisqu'il s'est rapidement intégré dans la rotation mise en place par Luka Elsner, notamment sur les matchs de la préparation estivale.
Avant de parfaire sa relation avec l'expérimenté Daler Kouziaïev, le longiligne relayeur normand (1,87m) s'est mis en confiance durant la CAN U23 remportée par son pays en juillet. Il a été décisif en délivrant une offrande contre le Mali (2-2, 4-3 tab) en demi-finale mais surtout en inscrivant le but victorieux contre l'Égypte (2-1 ap) durant la prolongation en finale. Une compétition au cours de laquelle il s'est révélé et qui pourrait lui permettre d'aborder ce premier exercice en Ligue 1 dans la peau d'un titulaire avec le moral au plus haut. La révélation chez le doyen ?
Oussama Targhalline dans le grand bain avec Le Havre
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LENS : Andy Diouf (20 ans, milieu central, au club depuis juillet 2023)
Seko Fofana est parti ? Pas grave : Lens a Andy Diouf. Alors oui, le milieu ivoirien ne sera pas remplacé aussi facilement après trois très belles saisons au Stade Bollaert. Mais Franck Haise a récupéré un sacré manieur de ballon. Formé à Rennes, le natif de Neuilly-sur-Seine est parti aiguiser ses dents à Bâle où il a disputé 57 matchs lors de la saison écoulée. Un exercice plein à tous les niveaux qui n'a pas échappé au vice-champion de France puisque celui-ci a déboursé 14 millions d'euros pour l'enrôler, soit son deuxième plus gros transfert après la venue de Lois Openda pour 15,95 millions d'euros.
Le style de jeu de Diouf ? Un milieu perforateur comme on en voit rarement. La réincarnation de Geoffrey Kondogbia, également passé par Lens, lorsqu'il évoluait à Séville : gros volume de jeu, intensité, efficace à la récupération et surtout porté vers l'avant avec sa capacité à grignoter du terrain sur ses prises de balle. Son défaut majeur ? L'impression d'être unijambiste avec un pied droit qu'il n'utilise quasiment jamais et qui pourrait lui jouer des tours face à des blocs bien regroupés en Ligue 1. Nul doute que son entraîneur saura trouver la parade pour lui permettre de s'exprimer.
La mission d'Andy Diouf ? Faire oublier Seko Fofana
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LILLE : Hakon Arnar Haraldsson (20 ans, milieu offensif, au club depuis juillet 2023)
Il y a des transferts qui font frémir les supporters. Celui de Hakon Arnar Haraldsson fait partie de ceux-ci. Derrière ce nom de guerrier viking se cache un joueur délicieux que Lille est parti chercher à 15 millions d'euros du côté de Copenhague. Un investissement important pour un joueur qui vient de remporter à deux reprises le championnat du Danemark, avec notamment un dernier exercice à 5 buts et 5 passes décisives en 43 matchs mais surtout une importance capitale dans la construction du jeu de son équipe. Précisément ce que souhaite Paulo Fonseca.
Habitué à utiliser un 4-2-3-1, le Portugais devrait donner les clés au milieu offensif islandais, qui pourra notamment permuter avec Rémy Cabella entre l'axe et l'aile gauche. Il s'est d'ailleurs fait remarquer durant la préparation avec 5 buts marqués dont un triplé lors du large succès contre le Cercle Bruges (7-2). Une adaptation express pour l'international aux 11 capes qui a débarqué dans le nord de la France avec son petit frère, également présent dans l'effectif lillois. Une bonne manière de le mettre dans les meilleures dispositions à tous les niveaux.
Hakon Arnar Haraldsson, le nouveau magicien du LOSC ?
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LORIENT : Ayman Kari (18 ans, milieu relayeur, au club depuis janvier 2023)
Cette saison est-elle celle d'Ayman Kari ? A Lorient, on le pense. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le milieu de terrain formé au Paris Saint-Germain a été relancé par les dirigeants morbihannais après un prêt de six mois avec seulement 5 matchs disputés. Mais cette fois-ci, un vent nouveau souffle du côté du Moustoir où le Titi d'Or 2021 a tout pour réussir : un environnement sain, de la place dans l'entrejeu avec le départ à Rennes d'Enzo Le Fée mais aussi un entraîneur joueur en la personne de Régis Le Bris, convaincu de pouvoir le faire évoluer.
Habile avec le ballon, Kari a montré avec les jeunes du PSG qu'il pouvait dicter le tempo et couvrir énormément de terrain. Il devra travailler sur certains de ses points faibles, comme son manque d'audace sur les phases offensives, notamment en position de tir. Sa marge de progression reste néanmoins très importante et assez grande pour voir de belles choses de sa part dès cette saison. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si son club formateur a pris soin d'inclure une clause de rachat prioritaire dans le deal pour le rapatrier en cas de belles performances.
Ayman Kari, confirmation attendue
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+ Partie 2 avec Lyon, Marseille, Metz, Monaco, Montpellier et Nantes (diffusée le mercredi 9 août)
+ Partie 3 avec Nice, Paris, Reims, Rennes, Strasbourg et Toulouse (diffusée le vendredi 11 août)
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