Nice : Atal suspendu "jusqu'à nouvel ordre" par son club
Alors qu'une plainte a été déposée et qu'une enquête a été ouverte contre Youcef Atal pour «apologie du terrorisme» et «provocation publique à la haine ou à la violence à raison d'une religion déterminée», l'OGC Nice a décidé de suspendre son latéral droit «jusqu'à nouvel ordre», a annoncé le Gym ce mercredi.
Les ennuis continuent pour Youcef Atal (27 ans). Pour rappel, le latéral droit a partagé la semaine passée le message d'un prédicateur palestinien appelant à «un jour noir pour les juifs» suite aux bombardements d'Israël sur la bande de Gaza, en Palestine.
Le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) a déposé plainte contre l'international algérien, la FFF s'est emparé du dossier et le parquet de Nice a ouvert une enquête. Ce mercredi, son club a finalement décidé de le suspendre «jusqu'à nouvel ordre».
Atal avait rapidement présenté ses excuses
«Dès son retour de la sélection nationale d'Algérie, où il était depuis le 9 octobre, les dirigeants de l'OGC Nice ont convoqué et échangé avec Youcef Atal. (…) Compte tenu de la nature de la publication partagée et de sa gravité, le club a pris la décision de prendre immédiatement des premières sanctions disciplinaires à l'encontre du joueur, préalables à celles qui pourraient être décidées par les instances sportives et judiciaires», peut-on lire dans le communiqué du Gym.
Comme expliqué plus haut, l'ancien du Paradou AC fait donc l'objet d'une enquête du parquet pour «apologie du terrorisme» et «provocation publique à la haine ou à la violence à raison d'une religion déterminée». En plus de la sanction de son club, il devra donc s'expliquer devant la justice, mais également devant le Conseil National de l'Ethique de la Fédération Française de Football. Et cela malgré la suppression de son partage et un message d'excuses rapidement publié.
Absent face à l'OM
«Je tiens à clarifier mon point de vue sans aucune ambiguïté. Je condamne fermement toute forme de violence, où que ce soit dans le monde, et je soutiens toutes les victimes. Jamais je ne soutiendrai un message de haine. La paix est un idéal auquel je crois fermement», avait-il écrit sur les réseaux sociaux ce dimanche, face à l'indignation suscitée par son partage. Notamment celle de certaines politiques, à l'image du maire de Nice, Christian Estrosi (ancien LR aujourd'hui à Horizons, ndlr).
Côté sportif, Atal n'a donc pas participé à la séance d'entraînement du Gym ce mercredi, et il ne jouera pas non plus le choc prévu samedi (21h) face à l'Olympique de Marseille, dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1. Une absence qui ne devrait pas trop contrarier son entraîneur Francesco Farioli, lequel ne lui a accordé que 69 minutes de jeu depuis son but contre Strasbourg (2-0) lors de la 4e journée. Le latéral était notamment resté sur le banc face au PSG (3-2) et contre Metz (1-0) avant la trêve internationale.
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