PSG : Luis Enrique sur les nerfs
Malgré une avance de deux buts à la pause, le Paris Saint-Germain a concédé le nul contre Brest (2-2), dimanche en Ligue 1. L'entraîneur du club de la capitale, Luis Enrique, a piqué ses joueurs après une seconde période complètement ratée.
Vainqueur de ses quatre premiers matchs de l'année 2024, dont le Trophée des Champions et deux rencontres face à des équipes de divisions inférieures en Coupe de France, le Paris Saint-Germain, qui a finalement très peu joué ces dernières semaines, a été freiné dans sa course au titre par Brest (2-2), dimanche en Ligue 1.
Une partie qui a échappé au club de la capitale après la pause alors qu'il menait de deux buts au retour des vestiaires. Un retour de la formation bretonne qui a logiquement irrité Luis Enrique.
Luis Enrique n'a pas aimé la seconde période
«Comment j'explique le scénario de ce soir ? C'est simple, on a perdu le contrôle du match. Pourquoi ? Parce que c'est du football, pas du basket. Donc ça peut arriver. Et c'est arrivé. Parce qu'on a joué contre une très bonne équipe» , a fait savoir l'entraîneur espagnol au micro de Prime Vidéo. Une explication assez légère du manager passé par le FC Barcelone, qui n'a pas compris pourquoi son équipe a perdu pied lors du second acte. «Évidemment que je suis mécontent. Je n'ai pas du tout apprécié la deuxième période.»
«Vous voudriez que je sois heureux ? Nous avons perdu le contrôle du match. C'est ma réponse. Quand vous perdez le contrôle, c'est parce que vous perdez beaucoup de ballons, vous concédez beaucoup de situations» , a embrayé Luis Enrique, alors que son équipe n'a pas trouvé le cadre une seule fois en seconde période, faute de cohérence sur le plan offensif avec le seul Bradley Barcola pour apporter de la percussion. «C'est une super équipe, ils auraient pu gagner le match. La même chose était arrivée au match aller à Brest.»
Les joueurs trop paresseux ?
En conférence de presse, l'ancien joueur du Real Madrid s'est montré un peu plus bavard et n'a pas hésité à pointer du doigt le manque d'abnégation de ses protégés, trop paresseux à son goût. «Si on ne contrôle pas le match, on commence à souffrir. Et si l'adversaire a plus le ballon que nous, on commence à souffrir. L'objectif, c'est d'avoir le ballon. Dans le cas contraire, ça offre des occasions. Il faut jouer, jouer encore durant tout le match, il n'y a rien à défendre» , a indiqué le manager asturien face aux journalistes.
Il s'est d'ailleurs défendu d'avoir demandé à ses joueurs de gérer l'avance obtenue en première mi-temps. «C'est mon message depuis le départ : il n'y a aucun doute à avoir, je n'ai pas changé. Je n'ai jamais dit à mon équipe de temporiser. Au contraire : plus d'agressivité, ayons le ballon dans le camp adverse. En deuxième période, ils ont été bien meilleurs que nous. Des ballons perdus très facilement... et des ballons perdus contre Brest, ça veut dire qu'il faut plus courir. C'est ce qu'il s'est passé. C'est très simple» , a terminé Luis Enrique. Réaction attendue à Strasbourg, vendredi (21h).
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