PSG : Ramos, Barcola, Dembélé... Les choix de Luis Enrique font jaser !
Après la défaite contre le Borussia Dortmund (0-1) mercredi lors de la demi-finale aller de la Ligue des Champions, l'entraîneur du Paris Saint-Germain Luis Enrique se retrouve pointé du doigt pour ses choix. Le cas de Gonçalo Ramos, resté sur le banc malgré sa bonne forme, soulève des débats.
Tout va décidément très vite dans le football. Encensé pour ses choix gagnants afin d'éliminer le FC Barcelone (2-3, 4-1) à l'occasion des quarts de finale de la Ligue des Champions, l'entraîneur du Paris Saint-Germain Luis Enrique est remis en question pour ses décisions contre le Borussia Dortmund (0-1) mercredi lors de la demi-finale aller de la C1.
Offensivement, les options choisies par le technicien espagnol entraînent de nombreux débats...
Ramos, la grande incompréhension
Sur ce rendez-vous européen, le coach parisien n'a pourtant pas innové en renouvelant sa confiance au trio Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé et Bradley Barcola. Mais en plus d'être inefficace dans la zone de vérité, cette association a été décevante dans le jeu, malgré les fulgurances de l'ancien Barcelonais. Le choix de l'ex-Lyonnais, bien muselé sur le côté gauche, n'a pas été payant. «Après, j'ai trouvé (Bradley) Barcola décevant. Il n'avait pas un joueur rapide devant lui (Ryerson, ndlr), il aurait dû aller plus le chercher, plus le provoquer. Il n'était pas dedans, ses prises de balle n'ont pas été bonnes. Il n'a pas participé assez au travail défensif. Il s'arrêtait trop rapidement lorsqu'il perdait le ballon. Il n'avait pas de fraîcheur», a analysé Claude Puel pour L'Equipe ce jeudi.
Un constat certainement réalisé par Luis Enrique, qui a sorti Barcola à la 65e minute pour lancer... Randal Kolo Muani. Une décision qui a étonné par rapport à Gonçalo Ramos, resté sur le banc sur cette affiche en C1 malgré sa forme récente éblouissante (5 buts en 7 matchs). «Je pense qu'avec un véritable avant-centre, c'est mieux, et qu'avec Mbappé sur le côté gauche, c'est mieux. Donc Ramos était sur le banc, avec l'idée qu'il aurait au moins une demi-heure dans ce match. Mais bon, le génie a décidé qu'il n'en aurait pas une seule... J'imagine que tout le monde a compris, puisqu'il n'y a que moi qui ne comprend rien lorsque le génie prend des décisions», a d'ailleurs piqué l'éditorialiste de la radio RMC Daniel Riolo.
«Vu le match de Barcola, j'aurais aimé voir Ramos dans l'axe et Mbappé à gauche. Ramos est un vrai joueur de surface, il aurait pu couper les centres en retrait de (Achraf) Hakimi, il aurait attiré des défenseurs sur lui, aurait gratté des ballons dans la surface. C'est difficile de défendre sur lui, il n'a pas besoin d'espaces, contrairement à Kolo Muani et cela aurait permis à Mbappé de s'excentrer», a aussi ajouté Puel.
Dembélé dans l'axe, un choix contestable...
De son côté, Luis Enrique a bien évidemment assumé ses décisions, sans franchement les justifier. «Les entraîneurs doivent toujours faire des choix avec les joueurs qu'ils pensent être les meilleurs pour leur équipe. Avant de juger les changements, il faut juger le match», a expliqué le technicien francilien en conférence de presse. Cependant, outre ses choix au niveau des hommes, l'ancien coach du FC Barcelone a également surpris par son animation.
Malgré un premier test mitigé contre la Real Sociedad (2-1) lors du 8e de finale retour de LdC, l'Ibère a positionné Dembélé dans l'axe sur la première période face au BvB avec un apport relativement réduit pour le Français, bien plus intéressant après la pause sur le côté droit. «Ousmane, avec sa qualité défensive, on savait qu'il pourrait défendre sur Can. On voulait avoir un peu de profondeur derrière et bloquer Füllkrug», a expliqué le manager parisien. Au retour, Luis Enrique devra, comme son équipe, être plus inspiré...
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