Frédéric Antonetti était bouillant comme la braise après le nul de Metz à Lille (0-0), ce vendredi, en ouverture de la 25e journée de Ligue 1. Remonté contre Olivier Létang et Sylvain Armand, présents sur le bord de la pelouse en fin de match, l'entraîneur des Grenats s'en est pris aux journalistes en conférence de presse.
"Ils veulent quoi ? Ils veulent un penalty ? Ils veulent gagner le match par force et ça arrive trop souvent. Et vous cautionnez ça, vous ! Vous êtes complices ! Vous vous en prenez à moi. Vous parlez d'image du foot français mais quand il y a deux dirigeants qui viennent, vous ne dites rien ?, a d'abord pesté le Corse. Cela fait 30 ans que je suis dans le football. Si j'étais ce que vous décrivez, je serais resté 30 ans et est-ce que tous les clubs où j'ai été m'auraient fait resigner ? Vous êtes très agressifs avec moi. Vous jetez tout de suite la faute sur moi... Comment vous dites que c'est moi ? Vous me dites que je me suis fait expulser trois fois mais vous les connaissez les expulsions ? Vous n'êtes pas procureur, hein ! Ne cherchez pas le scoop tout le temps !"
"Pourquoi les dirigeants de Lille se sont énervés ? Parce qu'ils n'y arrivent pas et mettent la pression pour avoir quelque chose et gagner le match ! Et vous cautionnez ça ! Vous trouvez que c'est normal ? Il y a une échauffourée derrière moi et je ne dois rien dire ? Je dois faire le beauf de service ? Vous aimez les BCBG, voilà ce que vous aimez comme entraîneurs. Mais je ne serai jamais un BCBG. Moi, quand on m'agresse, je réponds mais vous n'aimez que les BCBG en France, pas ceux qui ont du caractère. Je sais que je ne suis pas aimé, ce n'est pas grave", a poursuivi Antonetti.